mercredi 27 juillet 2016

L'instant poésie #12 - Sans la nommer







Bonjour !


Comme vous le savez maintenant, j'ai adopté le rendez-vous, créé par le blog Read Look Hear , qui s'appelle L'instant poésie.

Chaque semaine (enfin... en principe), je vous présente donc un un poème qui me touche, qui me plaît ou que j'ai aimé dans mon enfance...


Parfois, comme aujourd'hui, ça pourra être des chansons dont les textes me touchent particulièrement.

C'est le cas de cette chanson de Georges MOUSTAKI qui, je trouve, n'a pas pris une ride et correspond même très bien au sentiment général du moment.







SANS LA NOMMER



Je voudrais, sans la nommer, 
Vous parler d'elle 
Comme d'une bien-aimée, 
D'une infidèle, 
Une fille bien vivante 
Qui se réveille 
A des lendemains qui chantent 
Sous le soleil. 





C'est elle que l'on matraque, 
Que l'on poursuit que l'on traque. 
C'est elle qui se soulève, 
Qui souffre et se met en grève. 
C'est elle qu'on emprisonne, 
Qu'on trahit qu'on abandonne, 
Qui nous donne envie de vivre, 
Qui donne envie de la suivre 
Jusqu'au bout, jusqu'au bout. 





Je voudrais, sans la nommer, 
Lui rendre hommage, 
Jolie fleur du mois de mai 
Ou fruit sauvage, 
Une plante bien plantée 
Sur ses deux jambes 
Et qui traîne en liberté 
Où bon lui semble. 







C'est elle que l'on matraque, 
Que l'on poursuit que l'on traque. 
C'est elle qui se soulève, 
Qui souffre et se met en grève. 
C'est elle qu'on emprisonne, 
Qu'on trahit qu'on abandonne, 
Qui nous donne envie de vivre, 
Qui donne envie de la suivre 
Jusqu'au bout, jusqu'au bout. 







Je voudrais, sans la nommer, 
Vous parler d'elle. 
Bien-aimée ou mal aimée, 
Elle est fidèle 
Et si vous voulez 
Que je vous la présente, 
On l'appelle 
RÉVOLUTION PERMANENTE. 








C'est elle que l'on matraque, 
Que l'on poursuit que l'on traque. 
C'est elle qui se soulève, 
Qui souffre et se met en grève. 
C'est elle qu'on emprisonne, 
Qu'on trahit qu'on abandonne, 
Qui nous donne envie de vivre, 
Qui donne envie de la suivre 
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.








Georges Moustaki, 1974














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