mardi 18 avril 2017

Le Mardi sur son 31 #39




J'espère que vous allez bien et je vous remercie d'être au rendez-vous pour ce nouveau Mardi sur son 31, même si c'est avec un peu de retard que je vous le présente. 


L'idée de ce rendez-vous hebdomadaire est de Sophie, du blog Les bavardages de Sophie et elle est très simple :  tous les mardis, vous ouvrez le livre que vous êtes en train de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase. Elle peut être révélatrice du roman, vous plaire par son style, vous déplaire… Bref vous êtes libre! (explication empruntée à Sophie elle-même)

Pour ma part, je choisis en général un peu plus qu'une phrase - 2 ou 3, en général - car la plupart du temps, une seule phrase n'est pas suffisante pour être vraiment révélatrice du style ou de l'histoire, et surtout, ne veut pas dire grand-chose sortie de son contexte.

De plus, je voudrais rajouter que si je n'ai pas fini mon livre le mardi suivant - comme c'est le cas aujourd'hui -, j'ai décidé de faire quand même un Mardi sur son 31 mais en prenant un extrait de la page 131, puis de la page 231 si je ne l'ai toujours pas fini le troisième mardi, etc...

Donc...



Ma lecture en cours :





"Il vécut à Paris en l'an 1313 un homme qui allait du nom d'Andreas Saint-Loup, mais que d'aucuns appelaient l'Apothicaire, car il était le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes..." Un matin de janvier, cet homme découvre dans sa boutique une pièce qu'il avait oubliée... Il comprend alors que jadis vivait ici une personne qui a soudainement disparu de toutes les mémoires. L'Apothicaire, poursuivi par d'obscurs ennemis, accusé d'hérésie par le roi Philippe le Bel et l'Inquisiteur de France, décide de partir jusqu'au mont Sinaï. Entre conte philosophique et suspense ésotérique, L'Apothicaire est une plongée vertigineuse dans les mystères du Moyen Age et les tréfonds de l'âme humaine.










Et à la page 131, on peut lire :


" — Oh ! vous savez, moi, je ne vois pas la sodomie comme un acte diabolique. Il m'arrive même de la recommander aux dames qui veulent se prémunir contre l'enfantement, et, pour ma part, je préfère grandement deux hommes qui s'enculent à deux qui s'entretuent. Si j'avais dû faire, moi, le procès de votre Ordre, c'est bien tout le sans qu'il a sur les mais que je lui aurais reproché, et non pas ses mœurs supposées. Nous vivons une drôle d'époque où l'on sanctifie celui qui égorge allègrement les infidèles et où l'on brûle celui qui pédique*."

* Pédiquer : (Vieilli) Pénétrer analement, pratiquer le coït anal.



(Dans cet extrait, Andreas, l'Apothicaire héros de cette histoire, emprisonné quelques jours dans une ancienne Commanderie des Templiers reconvertie en prison, par de fausses accusations, découvre que son voisin de cellule n'est autre que Jacques de Molay, dernier grand Maître de l'Ordre des Templiers, et discute avec lui.)







Jacques de Molay,  né entre 1244 et 1249 et mort le 18 mars 1314 , fut le 22e et dernier maître de l'Ordre du Temple. 





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