vendredi 28 avril 2017

Le Mardi sur son 31 #40





Bonjour à tous !

Oui, je sais, j'ai été totalement absente de ce blog depuis dimanche mais la vraie vie prend parfois le dessus et vous empêche de vous consacrer aux occupations "secondaires". De plus, n'ayant toujours pas fini mon livre en cours, je n'ai pas jugé utile de faire le C'est lundi, que lisez-vous ? car il aurait été exactement le même que la semaine précédente.

Ceci dit, j'espère que vous allez bien et je vous remercie d'être au rendez-vous pour ce nouveau Mardi sur son 31, même si c'est avec un peu beaucoup de retard que je vous le présente. 


L'idée de ce rendez-vous hebdomadaire est de Sophie, du blog Les bavardages de Sophie et elle est très simple :  tous les mardis, vous ouvrez le livre que vous êtes en train de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase. Elle peut être révélatrice du roman, vous plaire par son style, vous déplaire… Bref vous êtes libre! (explication empruntée à Sophie elle-même)

Pour ma part, je choisis en général un peu plus qu'une phrase - 2 ou 3, en général - car la plupart du temps, une seule phrase n'est pas suffisante pour être vraiment révélatrice du style ou de l'histoire, et surtout, ne veut pas dire grand-chose sortie de son contexte.

De plus, je voudrais rajouter que si je n'ai pas fini mon livre le mardi suivant - comme c'est le cas aujourd'hui -, j'ai décidé de faire quand même un Mardi sur son 31 mais en prenant un extrait de la page 131, puis de la page 231 si je ne l'ai toujours pas fini le troisième mardi, etc...

Donc...


Ma lecture en cours :



"Il vécut à Paris en l'an 1313 un homme qui allait du nom d'Andreas Saint-Loup, mais que d'aucuns appelaient l'Apothicaire, car il était le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes..." Un matin de janvier, cet homme découvre dans sa boutique une pièce qu'il avait oubliée... Il comprend alors que jadis vivait ici une personne qui a soudainement disparu de toutes les mémoires. L'Apothicaire, poursuivi par d'obscurs ennemis, accusé d'hérésie par le roi Philippe le Bel et l'Inquisiteur de France, décide de partir jusqu'au mont Sinaï. Entre conte philosophique et suspense ésotérique, L'Apothicaire est une plongée vertigineuse dans les mystères du Moyen Age et les tréfonds de l'âme humaine.











Et à la page 231, on peut lire :


"Examinant les ouvroirs les uns après les autres, il repéra facilement lequel de ses trois confères était le plus digne de confiance, et il entra aussitôt dans l'officine pour acheter son looch*.
  — C'est un médecin qui vous l'a prescrit ? demanda le pharmacien, suspiceux.
  — Oui, bien sûr, je souffre d'horribles âcretés de la gorge, mentit Andreas, qui préférait ne pas révéler sa profession.
[...]
  — Sachez qu'il ne faut pas en abuser, monsieur, et qu'il convient de n'en prendre que de petites doses, car le pavot est fort accoutumant.
  — Bien sûr, bien sûr !
  — N'allez pas vous empoisonner comme ce pauvre Nogaret !
  — Pardon ? demanda Andeas, les yeux écarquillés.
  — Vous n'êtes pas au courant ?
Andreas, le front soucieux, fit non de la tête.
  — Le chancelier est mort. On murmure qu'il a été empoisonné.
  — Empoisonné ? Il... Il paraît qu'il était malade, balbutia le Parisien, en regrettant aussitôt cette stupide intervention.
  — Bah... L'homme comptait tellement d'ennemis que la thèse de l'empoisonnement semble plus probable, vous ne pensez pas ?"




*looch : Le mot looch, emprunté à l'arabe, est employé en pharmacie pour désigner des potions dont les médecins font usage dans les affections des organes de la respiration. Ces préparations, composées d'eau, d'huile, de sucre ou de miel, de gomme ou de mucilage, ont une consistance demi-sirupeuse, et elles exercent une action adoucissante. On en fait un emploi banal dans les rhumes, la grippe, etc.













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